Diplodocus avait un long cou qu'il aurait utilisé pour atteindre la végétation haute et basse, et pour boire de l'eau. La façon dont un cou aussi long aurait été maintenu a fait l'objet d'un débat.

Les scientifiques pensent désormais que des ligaments allant de la hanche à l'arrière du cou auraient permis à Diplodocus de maintenir son cou en position horizontale sans utiliser de muscles. Les vertèbres (os du dos) sont fendues en leur milieu et cet espace aurait pu accueillir des ligaments comme ceux-ci.

Diplodocus avait peut-être des épines osseuses étroites et pointues sur le dos.

Une icône du musée

En 1905, un moulage d'un squelette de Diplodocus a été offert au musée par le riche homme d'affaires Andrew Carnegie, d'après le spécimen original du musée Carnegie aux États-Unis.

Le roi Édouard VII avait demandé une copie du dinosaure récemment découvert après en avoir vu une photo dans le château écossais de Carnegie. De 1979 à début 2017, le moulage - surnommé affectueusement Dippy - a été exposé dans le Hintze Hall du musée.

En 1993, la queue de Dippy a été soulevée du sol après que des recherches ont révélé que les queues des Diplodocus auraient été élevées pour équilibrer le cou.

Tous les deux ans environ, les experts du musée ont utilisé des équipements spécialisés pour nettoyer les 292 ossements qui composent Dippy. Il faut deux jours à deux employés pour nettoyer le moulage et s'assurer qu'il est entretenu pour que les générations futures puissent en profiter.

En janvier 2017, Dippy a quitté le musée pour se préparer à une aventure d'histoire naturelle à travers le Royaume-Uni. Le célèbre plâtre reviendra visiter le musée en 2022, de l'été jusqu'à Noël.